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Ma femme prépare actuellement un BPJEPS AGFF mention forme en cours collectif et je confirme : la « formation (d’Etat) à la française » est pleine de lacunes. Les exercice spécifiques (d’isolation) comme les longues et barbantes séries de « crunchs » ne permettent pas d’avoir des abdominaux fonctionnels !!! Qu’on s’en persuade ! Les exercices proposés dans la vidéo ci-dessus sont beaucoup plus profitables puisqu’ils font travailler les abdominaux en synergie avec d’autres groupes musculaires. Résultats : une perte plus importante de calories et surtout un travail abdominal plus bénéfique pour la santé actuelle et future du sportif.

Concernant ton intervention « Julien de bordeaux », je me permets de donner mon avis perso. Certains exercices proposés sur le blog nécessitent un bon gainage préalable. Pour tes jeunes, je te conseille de commencer avec des exercices ludiques d’abord debout (déséquilibre, par exemple) avant de passer au sol. Au sol, les exercices devront d’abord se faire avec des temps de travail assez courts pour éviter une dégradation de la posture (et donc d’éventuelles blessures). Les Editions Amphora viennent de sortir un livre intéressant s’intitulant «  »Gainage pour le footballeur ». Il y a des exercices spécialement étudiés pour les plus jeunes. A consulter donc.

Salut Thomas,

Le gros souci actuel dans le monde du sport en France vient de la toute-puissance donnée aux Diplômes d’Etat. Les certifications sportives (mis à part les diplômes universitaires (DU)) n’ont que très rarement droit de cité. Pourtant elles n’en restent pas moins qualifiantes.

Je pense donc que l’évolution de l’orientation pédagogique française (et donc son amélioration) va se faire tout naturellement, par la force des choses. Beaucoup de prétendant(e)s aux diplômes sportifs d’Etat (BPJEPS, DEJEPS,DESJEPS) s’intéressent, en effet, aux techniques d’entraînement venues d’outre-Atlantique. Si durant leur formation, ces professionnel(le)s en devenir du sport se doivent de caresser la bête institutionnelle dans le sens du poil, la plupart -une fois leur(s) diplôme(s) en poche- vont laisser davantage parler leurs envies didactiques (inspirées notamment des méthodes d’entraînement américaines)… avec au final une inéluctable influence sur le paysage sportif français.

Après avoir goûté à une préparation physique à l’américaine, on a vraiment plus envie de l’entraînement gnan-gnan à la française. Seuls donc le temps et les humeurs nouvelles sont en mesure de bouleverser l’orientation pédagogique française actuelle. Dit autrement, c’est à nous éducateurs sportifs ouverts d’esprit et en place de tracer le chemin du futur.